Le gouvernement indien a interdit l’exportation de son riz blanc non basmati au reste du monde, dans le but de garantir une autosuffisance alimentaire dans le pays durant les prochains mois, apprend-on.
La nouvelle enflamme les médias depuis un peu plus de 24 heures. Les conséquences immédiates de cette décision se font déjà ressentir et défraient la chronique.
En effet l’Inde représente 40% environ des exportations mondiales du riz à côté du Vietnam, la Thaïlande, les Etats Unis d’Amérique, du Paskistan, etc. Autant joue-t-il un rôle important dans la fixation des prix du riz sur le plan mondial.
Bien plus, ce retrait de l’Inde ne pourra pas être directement comblé par les autres pays exportateurs, selon des experts interrogés par l’Agence France Presse.
On se souvient qu’après plusieurs alertes en octobre 2022, l’immense pays d’Asie du Sud a instauré une taxe de 20% sur l’exportation des riz de qualité supérieure et a limité l’exportation du riz brisure vers l’Afrique.
De cette exportation dépendent de nombreux pays dont ceux d’Afrique en grande partie, le Cameroun y compris.
Au cours des prochains jours, les prix du riz importé vont considérablement augmenter en raison de sa raréfaction sur le marché.
Cependant, le riz naturellement parfumé camerounais s’impose désormais comme une solution non-négligeable pour les ménages.
Sont présents sur le marché une panoplie de marques telles que Ndop Rice (riz de Ndop), le riz Yagouna, le riz Liza Bio, le riz Nouria, le riz Semry, le riz Irisa pour ne citer que ceux-là.
Ces riz sont issus pour les uns du septentrion (cultivés aux bords de la Bénoué et du Logone) et pour les autres de la région du Nord-Ouest.