Ce 3 juillet, le monde célèbre la Journée mondiale sans sac plastique, sous le thème : « Mettre fin à la pollution plastique mondiale ». L’occasion de faire le point sur un fléau environnemental dont les conséquences continuent de peser lourdement, notamment au Cameroun, malgré les interdictions en vigueur depuis 2014.
Chaque année, plus de 100 000 animaux marins meurent à cause des déchets plastiques. Les villes comme Yaoundé n’échappent pas à cette réalité : les rivières et les égouts débordent de plastiques, aggravant les risques d’inondations et d’insalubrité lors des fortes pluies.
Malgré l’interdiction de certains plastiques non biodégradables depuis 2014 au Cameroun, leur usage persiste. Si certains habitants tentent de réduire leur consommation, le chemin vers une ville sans sac plastique reste semé d’embûches
Ça sera impossible de se passer du plastique parce qu’on est habitué. Le sac plastique est incontournable, car ce n’est pas tout qu’on peut emballer avec du papier, confie une ménagère rencontrée à Soa, en périphérie de Yaoundé.
Cependant, d’autres citoyens plus sensibilisés adoptent des alternatives :
C’est possible de vivre sans sac plastique. Il y a des alternatives comme les sacs en papier. Lorsqu’on utilise le plastique, ça pollue. J’en utilise encore, mais je fais l’effort d’en utiliser moins », témoigne Mama Hélène, résidante de Yaoundé.
Selon l’Organisation des Nations Unies, près de 500 milliards de sacs plastiques sont utilisés à travers le monde chaque année , soit plus de 15 millions par minute.
Pourtant, moins de 10 % de ces déchets sont recyclés, le reste finissant dans les sols, les rivières, les océans, avec des conséquences dramatiques pour l’environnement et la biodiversité.
Les sacs plastiques envahissent les rues, étouffent les sols, bouchent les canalisations et asphyxient les cours d’eau.
Les gestes qui sauvent
La Journée mondiale sans sac plastique rappelle que chacun peut contribuer à la réduction de ce fléau :
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Réduire la consommation de sacs plastiques :Privilégiez les alternatives réutilisables comme les sacs en tissu ou en papier
- Campagnes de sensibilisation : conférences, projections de documentaires et interventions dans les écoles pour éduquer sur les dangers du plastique.
- Actions citoyennes : opérations de nettoyage des rivières, plages et espaces publics.
- Engagement des entreprises : certaines enseignes proposent des alternatives aux sacs plastiques ou offrent des réductions sur les sacs réutilisables.
- Décisions politiques : des gouvernements renforcent la réglementation et encouragent l’innovation pour des emballages dur.