Le gouvernement prévoit un début de ses activités le 1er juillet 2025.
Juste trois semaines d’attente. Et le Cameroun va lever le rideau de la Bourse nationale des déchets. Le gouvernement prévoit un début de ses activités le 1er juillet 2025. Ce lancement opérationnel est une promesse du ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable. Et ce au terme de l’assemblée générale constitutive de la Bourse nationale des déchets à Yaoundé.
Cette décision et prise après des avancées notoires. Hormis l’État, deux collectivités territoriales décentralisées, et 12 acteurs privés détiennent des actions dans ce marché de transactions financières atypiques. Des entreprises du secteur de l’environnement et du recyclage détiennent l’actionnariat majoritaire.
Alors qu’une action s’approprie à 4 millions de Fcfa, déjà, l’État et les collectivités territoriales décentralisées captent 40 parts d’actions. Ce qui représente 160 millions de Fcfa.
Bourse: un espace électronique
Ainsi, des producteurs de déchets ménagers vont se retrouver dans cet espace électronique dédié pour écouler et commercialiser ces détritus auprès des acteurs engagés à les valoriser. La Bourse nationale de déchets va tenir lieu de « carrefour stratégique » où on facilite « le réemploi, le recyclage et la transformation des déchets à fort potentiel économique », précise le ministre Hele Pierre.
A juste titre, il est considéré comme une société d’économie mixte qui accorde une place prépondérante aux filières de déchets-métaux, plastiques, batteries usagées, papiers, sciures, déchets électroniques. La nécessité de structurer ce secteur économique plein d’opportunités d’emplois et de réduire « les risques environnementaux » s’impose avec l’idée de créer la Bourse nationale des déchets.
Bourse: une idée émise en 2016
Cette idée sur le point de se concrétiser, a germé depuis 2016, lors des assises nationales de déchets. Les collectivités territoriales décentralisées peinent à se bousculer au portillon de ce marché transactions financières. Même comme elle vient « combler un gap dans la gestion optimale des déchets » dans les villes camerounaise pour s’en tenir aux propos du maire de la ville d’Ebolowa, Daniel Edjo’o.
Encore une attente pressante voire convenable. Elle se résume à « donner une valeur ajoutée aux déchets ». Et dans un partage d’expérience, selon le maire, il faut s’appuyer sur la gestion des débris métalliques au sein de nos territoires.