Prévu pour démarrer en 2022, le début des travaux du Bus Rapid Transit (BRT) est désormais projeté pour le début 2024.
« Il faut d’abord gérer les indemnisations dont les bénéficiaires seront identifiés dans les prochains jours. Le processus est géré par la préfecture du Wouri qui a trois mois pour rendre sa copie », indique Arnold Mouangue.
Le directeur de la communication de la Communauté urbaine de Douala (CUD) précise que près de 12 milliards de FCFA seront dégagés par l’État du Cameroun pour désintéresser les ayants droit dont le nombre reste inconnu pour l’instant.
Après cette phase, « les travaux pourront débuter soit en décembre 2023, soit en janvier 2024 », espère Arnold Mouangue, qui rassure que toutes les études ont déjà été menées et le financement est disponible.
Évalué à 335,3 milliards FCFA, le projet BRT a bénéficié d’un prêt de 260,8 milliards de FCFA de la Banque mondiale.
Ce financement représente 77,8% du coût global du projet. Selon le tableau de financement du projet, les partenariats publics-privés doivent mobiliser 62,1 milliards FCFA de l’enveloppe restant et le gouvernement camerounais a contribué à hauteur de 12,4 milliards FCFA pour les indemnisations des populations.
Le projet BRT en détails
87% de l’enveloppe globale, représentant 291,9 milliards FCFA, vont servir à la construction du réseau BRT.
Elle concerne 28 km de voies dédiées aux bus entièrement séparées avec des échangeurs, 44 stations, quatre terminaux, des égouts, un système d’approvisionnement en eau, l’éclairage public et l’achat des bus ou de mettre en place un système de gestion du trafic.
Les 43 milliards FCFA restant vont servir à l’aménagement urbain autour des stations BRT, au renforcement des capacités institutionnelles et professionnelles des opérateurs de transports publics existants, et à la gestion du projet.
En attente depuis neuf ans à Douala, le BRT devrait permettre à la capitale économique du Cameroun de se doter d’un système de transport moderne pour une meilleure mobilité.
Par Investir au Cameroun
