Dans un communiqué rendu public le 11 juillet 2023, Max Mbella Edjenguele, sous-préfet de Dschang, informait que les populations de son arrondissement décrient l’utilisation du formol par certains commerçants dans l’optique de faire mûrir ou de conserver certains produits alimentaires à l’instar de la banane, du plantain, des fruits, des légumes, des viandes et poissons.
Après cette alerte, l’on apprend de source médiatique que l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) a décidé de renforcer les contrôles et la veille sanitaire au niveau de ses frontières concernant les fruits et légumes importés du Cameroun.
Ceci à travers un plan de surveillance pour la recherche du formol. « Ce plan consistera à réaliser des tests sur les produits (légumes et fruits) notamment la banane plantain, l’ananas avec des kits de détection… » a annoncé Alia Maheva Bongo Ondimba, directrice générale de l’Agasa dans un communiqué datant du 25 juillet 2023.
Ces kits de détection rapide du formol seront mis en œuvre au niveau de la frontière avec le Cameroun et dans les marchés de Libreville.
Tous les produits contenant du formol au niveau des frontières seront refoulés tandis que dans les marchés, les produits dangereux détectés dans les locaux d’entreposage ou sur les étals seront détruits.
« Cette surveillance sera également étendue aux autres denrées et produits alimentaires tels que les produits de la pêche. Ces mesures seront mises en place afin de garantir la sécurité et le bien-être des consommateurs » précise l’Agasa.
Classé comme cancérigène par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Roger Baleba, chargé de recherche au ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation souligne que l’utilisation du formol peut apporter des conséquences multiples sur la santé.
Elle est une grande cause apprend-on des cancers, de l’infertilité, des problèmes respiratoires, des lésions cutanées et oculaires.
Par L’Économie.info