Les Journées économiques internationales des communes programmées du 2 au 4 juin à Yaoundé comptent capitaliser les acquis.

Encore une semaine, ce sera l’ouverture des portes des Journées économiques internationales des communes (Jeicom) au palais des Congrès de Yaoundé. Les communes et villes unies du Cameroun (CVUC) consacrent du 2 au 4 juin prochain ces journées au développement des territoires. Le CVUC rêvent voire s’attèlent à transformer les territoires en « Commune de Production » et les conduire « vers la maturation et la concrétisation des projets ».

En ce début de juin 2025, les collectivités décentralisées cherchent à occuper la première ligne. Elles entretiennent le nœud social convaincus de « capitaliser les acquis des précédentes éditions à travers la concrétisation des projets dans les territoires ».

Les territoires n’ont aucune crainte malgré l’ombre au dessus de la décentralisation. Au Jeicom 2025, ils s’emploient à favoriser la signature des accords de financement pour leurs projets maturés. Plus que jamais, ils réitèrent un engagement porté par des gestes quotidiens pour soutenir les communautés vulnérables.

Jeicom25: mobiliser la diaspora

Dans les communes, cela se résume à promouvoir la coopération humanitaire. Elles comptent impliquer voire mobiliser la diaspora dans le marketing des territoires au point de ressentir son utilité dans le développement local. Et là, les communes vont identifier et valoriser ses meilleures initiatives pour en tirer profit.

A coup sûr, les collectivités décentralisées s’attendent à atteindre le sommet lorsqu’elles vont être accompagnées dans la maturation des projets et la création des entreprises communales et intercommunales. Investies dans ce dispositif, elles vont œuvrer à promouvoir un mécanisme de mobilisation des fonds. Surtout que le financement mobilisé va servir à soutenir les actions de résilience climatique dans les communes.

Dans cette marge progressive, les collectivités locales priorisent l’agriculture au cours de ces Jeicom2025. Cela est indéniable. Le secteur agricole contribue à 15% au produit intérieur brut. L’industrie locale puise dans ce secteur l’essentiel de matières premières. Et dans ce sous secteur, les communes abritent entre autres 476 toutes petites entreprises, 95 petites entreprises, 18 moyennes entreprises et 8 grandes entreprises. Cela représente respectivement 0,2 %, 0,3 %, 0,5 % et 1,0 % à en croire l’Institut national de la statistique dans son troisième recensement général des entreprises en 2023.

La pisciculture en vitrine

Une vitrine va être ouverte à la pisciculture et l’aquaculture au Jeicom2025. Elle se pratique dans un espace territorial de 400 km de côte. Fort de son potentiel, en 2022, la production halieutique atteint le pic de 233 363 tonnes contre 223 420 tonnes en 2021. L’aquaculture enregistre une production de 8 224 tonnes. Et en 2023, dans ce sous secteur « pêche et pisciculture », les territoires abritent 130 entreprises.

Des stands vont être consacrés à la foresterie et la transformation du bois. Le troisième massif forestier du Bassin du Congo, en 2022, a produit 2 802 764 m3 de bois contre 2 870 118 m3 en 2021. Le Projet bois énergie implémenté et mis en œuvre dans les territoires du Nord et de l’Extrême-Nord a conduit à produire 42 732,5 tonnes métriques de bois énergie contre 33 501,1. Le volume entrepreneurial des communes tissu s’agrandit de 160 unités de transformation de bois avec à la clé 25 000 emplois crées.

Les collectivités locales s’animent de leurs atouts physiques et sites touristiques. Elles s’apprêtent à en faire de destination courue. Les communes incluent l’économie circulaire susceptible d’être « une passerelle vers une croissance verte ». Elles servent de cadre ouvert à l’économie sociale et solidaire. Toute chose appelée à alimenter la réflexion lors des Jeicom2025. Et attendu que cela s’ouvre au marché bancaire et financier.

Share.
Leave A Reply

All237

GRATUIT
VOIR