L’assemblée générale de la BAD entamée ce 26 mai à Abidjan concourt à « Tirer le meilleur parti du capital de l’Afrique pour favoriser son développement ».
Une salve d’applaudissement va retentir le 29 mai à Abidjan en Côte d’Ivoire. Attendue, elle accompagne le cri de victoire du président élu de la Banque africaine de développement (BAD) à l’issue des assemblées annuelles 2025 du Groupe de la BAD. La personnalité élue va succéder à M. Adesina, en fin de mandat le 31 août.
Le président actuel de la BAD a au cours de cette deuxième mandature poussé cette institution panafricaine à investir 55 milliards de dollars dans les infrastructures. Sous la coupole de l’Africa Investment Forum, elle a mobilisé 225 milliards de dollars. Ce financement issu d’un partenariat diversifié va d’ici 2030 concourir à faciliter l’accès à l’électricité à 300 millions de personnes en Afrique.
Un potentiel humain pour des opportunités à exploiter
Les assises entamées ce 26 mai concourent à faire « Tirer le meilleur parti du capital de l’Afrique pour favoriser son développement ». Jusqu’au 30 mai, 60 000 délégués s’activent à « identifier et exploiter les opportunités offertes » qui gravitent autour du « capital africain humain, naturel, financier et commercial ».
Surtout, ce potentiel est à considérer pour une « transformation structurelle du continent ». Les experts réfléchissent à favoriser la transition vers des économies plus inclusives, vertes et résilientes. Ils accordent la primauté à des points clés :
- La transformation numérique
- Le renforcement institutionnel
- La bonne gouvernance.
Une approche holistique
Et dans leur approche, ils ne lésinent pas à mobiliser des financements externes. Pour cela, ils se tournent vers divers partenariats comme éléments complémentaires qui rapproche le Groupe de la Banque des objectifs de développement durable, de l’Accord de Paris sur le climat, de l’Agenda 2063 et des « High 5 ».
Ces assises annuelles ont un cachet particulier. Elles sont liées au changement intervenu dans le commerce mondial. Les nouvelles mesures commerciales américaines frappent 47 pays africains sur les 54. Et parmi ces pays, 22 affrontent des difficultés liés aux tarifs douaniers. Les produits exportés atteignent le cap de 50 %.
A un point, il devient convenable d’accélérer les échanges commerciaux dans la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Sur ce marché intérieur, 3 400 milliards de dollars attendent d’être captés.