Avec précision, les localités reboisées de Ndélélé et Bétaré-Oya, les revenus tirés de « Green Lions » se chiffrent à 5,4 millions de tonnes de crédits carbone.
Des adeptes de l’économie verte pensent à un acquis. La critique suscite le doute. Elle anime l’incertitude. Mais, Terraformation, une organisation internationale, en 2026, juste dans un an, tient à reboiser et à pratiquer l’ agroforesterie à l’Est du Cameroun. Elle agit sous le label « Green Lions » dans les localités de Ndélélé et Bétaré-Oya. Cette ONG compte restaurer environ 16 000 hectares de forêts détériorées.
Et reboiser cette nature dégradée revient à effectuer un premier pas. Terraformation va planter plus de 15 millions d’arbres et 2 millions de cacaoyers dans lesdites localités. L’ONG y priorise 2 500 hectares la pratique de l’agroforesterie avec en première ligne les plants de cacaoyers. Lorsque cette initiative va atteindre sa maturité, « ce système agroforestier devrait générer des revenus annuels significatifs pour les parties prenantes locales », rassure Terraformation.
Green Lions: des revenus conséquents
Avec précision, les revenus de « Green Lions » tirés du reboisement des localités de Ndélélé et Bétaré-Oya, se chiffrent à 5,4 millions de tonnes de crédits carbone. Une unité revient à 3 000 Fcfa (25 dollars). Au terme de l’opération, c’est-à-dire dès 2033, les revenus bruts se chiffrent à environ 79 milliards de Fcfa (135 millions dollars).
Et lorsque des charges sont déduits, « Green Lions » remplit sa cagnotte de 58,3 milliards de Fcfa (environ 100 millions dollars). Pour le respect de sa responsabilité sociétale, Terraformation et ses partenaires du projet, Iroko Analytics et le Centre technique des forêts communales du Cameroun (CFTC) choisissent de distribuer une partie des dividendes aux acteurs locaux.
A priori « Green Lions » va créer un Fonds communautaire tiré de revenus de « la vente de crédits carbone ». Et l’emploi crée autour de cette initiative, va retenir des jeunes de la localité à prendre le chemin de l’exode.