C’était au cours d’un atelier dans la ville de Douala, que les responsables du réseau national des consommateurs du Cameroun et les experts se sont réunis pour élaborer du contenu au cours des activités marquant la journée mondiale de la normalisation. Normaliser les productions, pour le marché et amasser les devises grace aux exportations dans la zone de libre échange continentale africaine, respecter les normes pour écarter les produits approximatifs, sensibiliser les populations sur la qualité de leur consommation, préserver la santé du consommateur ; sont là entre autres, les défis que voudrait relever le réseau national des consommateurs du Cameroun.
Réuni le 14 octobre dernier au cours d’un atelier de travail, consacré à la journée mondiale de la normalisation, ces experts, ont saisi l’opportunité afin d’interpeller les producteurs et les consommateurs sur la vulgarisation de la norme au Cameroun, nous explique Francis Eyalla, président exécutif du réseau national des consommateurs du Cameroun : » faut configurer l’écosystème consumériste locale, et donner du grain à moudre à la société civile qui veut travailler, lui faire de la place pour lui permettre de s’impliquer d’avantage et d’aider le gouvernement à résoudre un certain nombre de problèmes tel que la surveillance des marchés ». Un marché taché de brebis brebis galeuses qui n’hésitent pas à la moindre occasion, de se remplir frauduleusement les poches.
Des agissements qui causent de grands manques à gagner auprès des producteurs nous explique Francis Tchouanga Kameni, directeur du centre agro-alimentaire du Cameroun : » ça cause un très gros mal à l’économie du Cameroun parce qu’imaginer une entreprise qui a investi dans une grosse chaîne pour produire de l’eau potable, et que au quartier, il y’a des gens qui prennent l’eau du forage pour mettre dans les bouteilles, ça cause un gros mal aux entreprises qui ont investi, qui payent des salariés ». Ces produits frelatés au Cameroun représentent un véritable danger au Cameroun, et touchent tous les secteurs à savoir l’électronique, l’alimentation, la Santé qui représente les secteurs les plus touchés par la gangrène.
