Le centre de déchet de la ville de Douala est bâti sur une superficie de 5000m. Inaugurer le 25 septembre dernier au quartier Youpwe, c’est la première infrastructure de la série. Cette construction bénéficie du financement d’un milliard par les communautés urbaines de Douala.
Déficit de collète dans la ville de Douala, la société de l’hygiène et de salubrité du Cameroun (HYSACAM), installe un centre de transit. Il permet de regrouper les déchets collectés par les camions-bennes, avant de les acheminer . C’est par un moyen de transport de plus grande capacité et à coûts maîtrisés jusqu’aux installations de traitement.
La capitale économique du Cameroun, bénéficie du programme de construction du centre de transfert de déchet développe par Hysacam . C’est une installation de transit permettant de regrouper les déchets collectés par les camions-bennes. Ainsi, avant de les acheminer par un moyen de transport de grande capacité est maîtrisés jusqu’aux installations de traitement. Ce centre de transfert de déchets a été financé à hauteur d’un milliard de FCFA par la Communauté urbaine de Douala .
La mise en œuvre des centres de transfert des déchets permettra donc à Hysacam de réduire les coûts liés au ramassage des ordures . « Ce premier centre peut transférer 800 tonnes de déchets par jour et réduire de moitié (50 %) la collecte journalière des déchets, estimée à 1 800 tonnes dans la capitale économique », a ainsi déclaré le directeur général d’Hysacam Jean-Pierre Ymele. Selon ce dernier, grâce à ce site, le coût de transport des déchets, facturé à la mairie de Douala, devra baisser d’environ 23 %. Ainsi, cette collectivité décentralisée va désormais débourser 10 500 FCFA en lieu et place 13000 par tonne de déchets. Ce qui entraînera une économie de 2 500 FCFA par tonne, et permettra à la mairie de Douala d’amortir cette infrastructure en un an ou moins.
Ce centre de transfert sans reprise (c’est-à-dire que les ordures sont directement déversées dans les camions et non au sol) est doté d’un pont bascule, d’une aire de déchargement des déchets et d’un tunnel pouvant accueillir de manière simultané six gros porteurs de 30 m³. L’infrastructure dispose également, d’un bassin de récupération des eaux usées d’un espace pour l’accueil des déchets industriels banals et des déchets préalablement triés provenant des ménages et d’une aire de maintenance.
Destiné à accueillir les déchets ménagers en provenance des quatre arrondissements de Douala, à savoir Douala 1er à Douala 4e. Ces déchets seront par la suite transférés vers le centre de traitement des déchets de PK 10 ou Ngombé. Le centre fonctionnera également comme une déchetterie où les usagers pourront déposer leurs déchets encombrants (branchages, meubles usagés, vêtement, …).
Pour obtenir le service de propreté dans la ville, Deux autres centres de transfert seront également construits d’ici 2025. Le maire de Douala, Roger Mbassa Ndine, est prêt à financer ces nouveaux projets qui contribueront à l’amélioration de la propreté urbaine.
C’est dans ce contexte de rareté des ressources, que l’entreprise promet d’investir dans les centres de transfert. Une idée, pour améliorer la qualité des services et contenir les coûts. Pour le top management, de tels investissements peuvent contribuer à freiner la croissance de l’enveloppe budgétaire. Aussi améliorer la gestion des déchets dans un contexte financier difficile. Hysacam, en effet est confrontée à de nombreux défis. Dont plusieurs aux tensions de trésorerie qu’elle subit depuis plusieurs années. Cette situation est inhérente aux retards de paiement de ses factures par les pouvoirs publics.