Le gouvernement camerounais a ouvert un atelier où il a renforcé l’expertise des sociétés extractives. Cela pour remplir le formulaire qui sert de préalable à la réconciliation des paiements.
L’appétit de la transparence et de la gouvernance impulse des opérateurs du secteur minier, pétrolier et gazier. Ils nourrissent cette envie à raison. Les opérateurs de ce secteur extractif et des administrations publiques sont qualifiés à la collecte des données pour la conciliation de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).
Ils doivent réaliser cet exploit en sachant remplir avec minutie des formulaires de déclaration. Cela requiert la maîtrise de ce savoir. Et le gouvernement camerounais a ouvert un atelier où il a renforcé l’expertise des sociétés extractives.
Ce savoir maîtrisé, les entreprises du secteur minier, pétrolier et gazier vont indiquer les quantités de minerais et de pétrole extraites. Elles précisent le quota commercialisé. Par dessus tout, les sociétés extractives fournissent des informations liées à la fiscalité. Elles précisent le montant des taxes payés.
Formulaire: un préalable à la transparence
Le formulaire dûment rempli sert de préalable à la réconciliation des paiements. Il prépare le gouvernement à présenter les montants des revenus dans le rapport ITIE 2023. Après avoir publié le rapport 2022, le Cameroun est sur le point de publier le rapport 2023.
En 2022, les paiements des sociétés extractives se chiffraient à 1416,22 milliards de Fcfa contre 776,09 milliards de Fcfa en 2021. Le pays n’accuse aucun retard. Seulement, il doit encore fournir des efforts pour retrouver « sa place dans le groupe des nations de l’ITIE » et « être le champion de l’ITIE en Afrique ».
Le gouvernement tient ses propos à la suite d’une suspension du Cameroun de l’Initiative en février 2024.