Riziculture, maïsiculture et pisciculture sont ces filières-là, que le Cameroun veut promouvoir auprès des investisseurs. Celles-ci sont parmi les secteurs qui plombent la balance commerciale, selon l’Agence de promotion des Investissements qui, à travers son Directeur général, Marthe Angéline Minja, veut attirer le maximum d’investissements pour les améliorer.
C’est l’une des retombées à l’issue du Forum d’investissements Cameroun-Emirats arabes unis, qui s’est refermé le 4 août dernier à Yaoundé. Les assises se sont refermées sur la signature d’un Mémorandum d’entente entre les parties. Il s’agit de trois entreprises émiratis qui se sont engagées à accompagner le Cameroun pour des projets de développement. Notamment en matière d’accompagnement des entreprises locales et dans le cadre du sport. Mais, les Emirats arabes-unis ne comptent pas s’arrêter là.
Le Directeur général de l’API annonce l’arrivée de trois entreprises au Cameroun, le mois prochain. Les assises de Yaoundé ont bien porté des fruits, peut-on dire. Cinq secteurs ont captivé les investisseurs au cours du Forum. Il s’agit de l’énergie, du transport aérien, l’eau (pour laquelle les Emiratis entendent accompagner la Camwater), le bâtiment, l’agro-industrie. A ceux-ci, on pourrait ajouter le tourisme.
Il ne s’agit cependant pas d’attirer simplement les investisseurs. « Qu’on aménage un environnement propice pour être sûr que ces investisseurs vont rester. Ce n’est pas tout de faire venir les investisseurs, encore faut-il les maintenir», s’est exprimée Marthe Angéline Minja, dans les colonnes de Cameroon Tribune.
Pour intéresser davantage les investisseurs, l’API voudrait reprendre avec le Cameroon investment forum, interrompu du fait de la Covid-19. Elle annonce ainsi l’organisation de la 4e édition en décembre 2023. Celle-ci sera orientée sur l’import-substitution. Ce sera l’occasion pour l’Agence de promouvoir la pisciculture, la riziculture et la maïsiculture. Les deux dernières filières ont fait perdre 298,5 milliards FCFA à l’Etat, au cours des 10 premiers mois de l’année 2022, selon l’INS.
L’Agence de Promotion des Investissements (A.P.I) est un établissement public administratif doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. Son siège est fixé à Douala. L’A.P.I est placée sous la tutelle technique du tutelle technique du Secrétariat Général de la Présidence de la République du Cameroun et sous la tutelle financière du Ministère des Finances.
SES MISSIONS
L’A.P.I a pour mission, en liaison avec les autres Administrations et Organismes publics et privés concernés, de contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre de la politique du Gouvernement dans le domaine de la promotion des investissements au Cameroun.
A ce titre, l’A.P.I est chargée notamment:
- de promouvoir l’image de marque du Cameroun à l’étrange;
- de participer à l’amélioration d’un environnement incitatif et favorable aux investissements au Cameroun;
- de proposer des mesures susceptibles d’attirer les investisseurs au Cameroun ainsi que celles susceptibles d’améliorer la mise en œuvre des codes sectoriels ;
- de mettre en place une banque de données de projets à la disposition des investisseurs;
LES SERVICES OFFERTS
L’A.P.I assure, en outre :
- l’accueil, l’assistance et l’orientation des investisseurs étrangers et nationaux dans les étapes de mise sur pied des projets d’investissement;
- la réception et l’instruction des dossiers de demande d’agrément à l’un des régimes privilégiés prévus par la Charte des Investissements ainsi qu’au régime des projets structurants institué par le Code Général des Impôts;
- l’obtention des visas nécessaires à l’exécution des programmes d’investissement des entreprises agréées et pour le séjour de leur personnel étranger au Cameroun ;
- l’assistance des entreprises agréées dans les démarches nécessaires à l’exécution de leurs programmes d’investissement;
- l’établissement, en liaison avec les services techniques compétents des procédures administratives simplifiées par type d’activité;
- le suivi et le contrôle de l’exécution des engagements souscrits par les entreprises agréées.
Source L’Economie.info et Présidence de la République.