Selon la coordonnatrice du Programme national de développement participatif (PNDP), 40% des ouvriers recrutés puis installés à leur propre compte dans le département du Logone et Chari (région de l’Extrême-Nord), dans le cadre du déploiement de la 3e phase du projet Himo (Haute intensité de main-d’œuvre), sont des femmes. « Nous avons atteint 40% de femmes recrutées, formées et installées, alors qu’il nous était exigé au départ un minimum de 30% de femmes à recruter », a confié Marie Madeleine Nga dans une interview à Cameroun Tribune, le journal à capitaux publics.
Pour rappel, l’approche Himo exige l’utilisation de la matière première et de la main-d’œuvre locale dans la réalisation des projets d’infrastructures. Cette particularité fait que, soutient-on au ministère de l’Économie, 70 à 80% du budget d’un projet HIMO reste dans la localité qui accueille ledit projet.
Le gouvernement camerounais ambitionne d’intensifier les projets de ce type dans le pays, à l’effet de pouvoir lutter contre le chômage, notamment dans les zones rurales. Concrètement, les pouvoirs publics entendent, grâce à l’approche HIMO, créer environ 100 000 emplois dans le pays entre 2020 et 2025, dans le cadre du programme national intégré d’aménagement des Collectivités territoriales décentralisées (CTD).
Via Investir au Cameroun