Le Secrétaire Général Brusil Miranda METOU, au nom du Ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana, a inauguré le 12 avril 2023 une plateforme de promotion du Made in Cameroon. Agrégateur d’informations sur le produit et le producteur, cet outil facilite les échanges entre les vendeurs et les acheteurs.
Il disponible à l’adresse https://ecommerce-gov.cm/. 38 produits locaux ont déjà été enregistrés sur la plateforme.
A l’échelle régionale, le “Made in Cameroon”, labellisé en 2016, a imposé plus de 589 produits sur les marchés de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.
Les producteurs camerounais dans des domaines tels que l’agroalimentaire, l’agriculture, le textile, le cosmétique ou encore l’artisanat disposent désormais d’une vitrine officielle pour leurs produits.

“Le développement du commerce en ligne est important. Pour le Cameroun, cela va permettre d’augmenter le flux des exportations des produits labellisés camerounais, non seulement être dans un pays extérieur et pouvoir commander et acheter des produits camerounais à travers une plateforme et une carte bancaire. Je pense que cela sera intéressant car cela va booster le commerce et rendre l’économie camerounaise résiliente”, s’est exprimé Alsény THIAM, économiste guinéen sur le sujet.
Le gouvernement camerounais veut renforcer la visibilité, l’accessibilité et la consommation des produits Made in Cameroon, difficiles à trouver dans les étals des grandes surfaces.
De plus, la politique d’import-substitution mise en avant par l’exécutif camerounais vise à limiter les importations de produits qui peuvent être fabriqués localement, à destination d’un marché de plus de 25 millions de personnes.
“On sait qu’il faut développer le tissu local, les entreprises locales et l’économie de proximité. Je pense que le Cameroun s’inscrit justement dans cette logique qui va permettre de favoriser certains produits locaux et de n’importer que les produits que le pays ne produit pas. L’idée est intéressante. Elle va booster l’économie locale, la production de proximité et la production locale”, a ajouté Alsény THIAM.
Le Cameroun a également engagé le processus de standardisation des produits fabriqués localement, à travers la vulgarisation du code-barres précédé du préfixe 617. Une avancée qui permet de garantir leur traçabilité tant au niveau local qu’à l’international.
Source : https://africa24tv.com/