Ce juillet 2025, Canyon Resources procède à la pose de la première pierre pour installer le réseau ferroviaire intérieure à Ngaoundal.
C’est historique. Canyon Resources confirme de procéder au premier semestre 2026, la première expédition de bauxite. Ce calendrier est inscrit dans l’agenda de cette entreprise qui exploite le minerai de Minim Martap. Elle vient d’obtenir une facilité de crédit auprès d’AFG Bank Cameroon. Cette banque va octroyer 140 millions de dollars à Canyon Resources. Ce financement intervient à la suite de celui de l’actionnaire Eagle Eye Asset Holdings Pte Ltd, porté à15,8 millions de dollars.
Ainsi « l’accord de prêt avec AFG Bank Cameroon et le produit de l’exercice de l’option d’Eagle Eye » constituent des ingrédients supplémentaires « pour faire avancer les travaux essentiels à la première phase des opérations à Minim Martap », indique le président exécutif de Canyon, Mark Hohnen.
Minim Martap: respect du calendrier
Par ailleurs, des contrats signés concourent à finaliser l’étude de faisabilité au point d’amener l’entreprise à se focaliser à « la mise en valeur du gisement de Minim Martap ». Déjà, des avancées significatives rassurent sur le respect du calendrier initial. Canyon Resources a commandé 22 locomotives auprès d’un concessionnaire. Et il prévoit de livrer les premières voitures au premier trimestre 2026.
Ce juillet 2025, la société procède à la pose de la première pierre du réseau ferroviaire intérieure à Ngaoundal. Si proche de la gare ferroviaire de Makor, il va servir à en croire Canyon Resources de « station de chargement pour les wagons de marchandises ».
Mini Martap: tracé de la route
Il va s‘en suivre les travaux du tracé de la route d’où vont être acheminé le minerai de bauxite déchargé des wagons. Ce marché a été attribué à une entreprise locale de BTP. Encore que, « les progrès réalisés dans tous les aspects clés du développement de Minim Martap sont conformes au calendrier », indique le président exécutif de Canyon.
Avec cette précision que les travaux de construction d’infrastructures concourent à sécuriser la « chaîne d’approvisionnement » de la mine jusqu’au port de Douala avant d’être écoulée auprès de la clientèle.
