Ces semences résultent de l’effort de recherche de l’Irad. Les producteurs vont les exploiter dans un périmètre rizicole de 90 ha.
L’État confirme son engagement à renforcer la production du riz au Cameroun. Il vient de mettre 4,5 tonnes de semences sur la table du Projet de développement de la chaîne de valeur rizicole. Cet appui étatique concourt à « accompagner les agriculteurs vers la production durable et efficace du riz », précise l’Institut de recherche agricole pour le développement (Irad).
Ce qui va contribuer « à la sécurité alimentaire » et à réduire « la dépendance aux importations ». Cette provision de 4,5 tonnes de semences remise aux semenciers sert d’adjuvant à la production rizière. Car, les acteurs agricoles vont exploiter 90 ha de périmètres rizicoles. Et au bout de l’année 2025, il est attendu de ces derniers qu’ils produisent 300 tonnes de semences certifiées de riz.
Ces Riz local/Ahmadou Wadiri: « Le secteur privé doit s’organiser et l’Etat doit accompagner »semences résultent de l’effort de recherche de l’Irad. Cet institut innove à l’idée d’« offrir des solutions adaptées aux réalités de terrain ». Il fournit une variété de riz issu « du croisement entre le riz asiatique » et « le riz africain qui est pluvial ». Tout naturel, cette variété croisée est « parfumée contrairement au riz de type asiatique » avec cette certitude de produire six tonnes à l’hectare.
Autre certitude. Cette spéculation s’adapte aux contraintes climatiques et écologiques des régions du Nord-Ouest, de l’Ouest et de l’Extrême-Nord. Cela concourt à la production locale chiffrée à 460 000 tonnes voire balise le chemin au made in Cameroon.
Les intrants distribués s’alignent au partenariat signé en 2023 entre l’Irad et le Projet de développement de la chaîne de valeur rizicole. Ce projet bénéfice du financement de la Banque islamique de développement, du Fonds de l’OPEP, de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique et le Fonds koweïtien à hauteur de 98 milliards de FCFA.