C’est les mains ligotées dans le dos, un visage broyé par la torture que lui ont infligé ses bourreaux qu’est découvert Philemon Abeng. Agé de 37 ans, ce conducteur de taxi, a été retrouvé dans une broussaille dans la localité d’Akak. Un assassinat qui vient rallonger la liste des vingts derniers cas enregistrés ces deux derniers mois dans la ville de Yaoundé.
Lors d’une conférence de presse tenue le 03, octobre dernier dans la ville de Yaoundé, les responsables des syndicats ont appelé à une mobilisation collective pour lutter contre ce phénomène de plus en plus croissant. Ils ont proposé pour solutions l’identification systématique de tous les conducteurs de taxis et leur numéro de portière, ainsi que l’intensification de la lutte contre le transport clandestin à travers des contrôles mixtes police-gendarmerie nationale aux différentes voies de sorties de la ville de Yaoundé entre autres.
Des mesures d’assainissement qui s’avèrent insuffisantes après cet nième assassinat, enregistré deux semaines après leur adoption.
Néanmoins le 10 octobre dernier, quatre malfrats spécalisés dans le braquage des clients à bord de taxis, ont été appréhendé par les éléments du commissariat central Numero 1 de la ville de Yaoundé. Un ouf de soulagement pour les populations qui espèrent en une suite concrète sur cet affreux phénomène d’assassinat de taximen.
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